Nantaise venue d’ailleurs et vite repartie, Marie-Hélène Joly quitte la direction du Château des ducs de Bretagne après tout juste deux ans de fonction.
Marie-Hélène Joly est un calibre. Avant d’arriver à Nantes, elle avait été chef de l’inspection générale des musées au ministère de la culture. La direction du château n’était pas un caprice : « C'est l'aboutissement d'un rêve professionnel ! » déclarait-elle à l’époque à Nantes Métropole. Le rêve passe…
L'ex-directrice s'inscrivait pourtant dans la durée. Sur le site de Nantes Métropole, on peut encore lire aujourd'hui qu’elle bouillonnait d’idées et voulait faire « évoluer le musée tout doucement, par petites touches ».
On espère savoir bientôt ce qui a poussé le capitaine à quitter le navire au début de la saison touristique. Un an après le départ de Jean-Marc Devanne et Jean-Baptiste Desbois, on constate en tout cas que la création du Voyage à Nantes ne se fait pas sans casse.
Marie-Hélème Joly n'avait pas l'intention de se cantonner au management d'une équipe. Elle avait la volonté de diriger un musée, son programme et ses événements. Il n'y a problablement plus de place pour les idées hors de "Le voyage à Nantes" et de ses impératifs touristico-politiques.
RépondreSupprimeresperons voir prochainement un article sur l'IRT Jules Verne et la manière dont Franck Louvrier pipote sur son influence et sur les financements régionaux.
RépondreSupprimerSven, on vous dit commentateur averti de la politique culturelle, et c'est ce que vous tentez de nous faire croire également (en faisant une auto-promotion à tire-larigot dans les pages de commentaires en ligne), avec vos scoops un brin éventés quand même, avouez-le. Comment ne pas y voir un peu d'esprit revanchard de votre part? Que vous ont fait (ou pas fait) les pontes de la culture locale pour mériter ainsi votre ire? Et surtout, maintenant que nous sommes au clair quant à votre avis sur les machines, le Voyage à Nantes et on en passe, quelles belles alternatives nous proposez-vous?
RépondreSupprimerGeneral Vibre, merci de vous inquiéter de mes rancunes et de mes projets, mais vos suppositions sont erronées. Je n'ai aucun compte personnel à régler, aucune revanche à prendre et aucune ambition politique. Je suis juste un Nantais agacé de voir tant d'atouts gâchés, tant de moyens gaspillés et tant de prétentions étalées.
RépondreSupprimerAu passage, notez que je ne revendique pas de scoops. Au contraire, toutes les informations que je commente sont publiques. Nos grands hommes sont les dignes successeurs de M. Jourdain, de Joseph Prud'homme ou d'Agénor Fenouillard : ils sont si contents d'eux qu'ils étalent leurs ridicules.
Merci Sven pour votre réponse. Le commentaire téléguidé de General Vibre prouve une fois de plus que toutes critiques ou décryptages de la politique locale sont voués à un rappel à l'ordre. Hormis une communication manipulatrice votre interlocuteur n'a pas d'arguments à faire valoir pour vous faire taire.
RépondreSupprimerMerci, cher Sven, de votre amicale réponse. J'aimerais, très sincèrement, savoir quelle politique culturelle vous préconisez. Je suis moi aussi ce qui se passe sur Nantes et n'ai pas à me plaindre de l'offre culturelle à ce stade, je dois bien l'avouer. J'ai lu vos critiques et j'aurais voulu connaître vos envies. Est-ce si condamnable? Quant au commentaire de Mme Leblanchet (ou M. sait-on jamais), il frise le ridicule. Commentaire téléguidé? Par qui, pour quoi? Et je n'aurai pas la prétention de vouloir vous faire taire, au contraire, je préfère vous entendre! Il s'agit de curiosité personnelle et c'est tout. Mais c'est déjà pas mal, non?
RépondreSupprimerLe Général Vibre n'est pas ridicule lui, la preuve il est ravi d'être infantilisé par l'animation culturelle. Un beau specimen d'Homo Festivus.
RépondreSupprimerCa me rappelle la fameuse émission de FC/finkielkraut sur Luchini jouant Muray, se moquant de la politique festivoculturelle de Delanoe, de son "vivre ensemble" etc... qu'il qualifie en gros de niaiseries.
RépondreSupprimerJ'étais très partagé. Moi aussi, je trouve ça un peu cucul-la-praline, surfait, artificiel, superficiel et finalement ennuyeux et agaçant. Mais finalement, j'ai trouvé la critique peu convaincante et auto-satisfaite, et niant l'existance des problèmes de "non vivre ensemble".
Il se dit ici et là que ce cher Jean Blaise et sa troupe ne se seraient pas génés pour la détruire moralement depuis leur arrivé à la tête du voyage à nantes
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