On ne veut pas mettre le mur de Royal de Luxe avec la Villa Déchets, comme proposé hier ? Alors voici deux autres solutions susceptibles d’assurer sa pérennité.
La première serait de l’installer place Waldeck-Rousseau. Il y a là une grande esplanade dominant l’Erdre. Jamais les promeneurs ne s’y attardent. Peut-être parce qu’ils n’aiment pas rester sous le regard du commissariat central. Avec un tel voisinage, le mur serait en sécurité.
Une autre solution, bien nantaise, serait de déplacer le mur vers l’îlot Boucherie. Il ferait la paire avec celui qui s’y trouve déjà, ce pan de la muraille médiévale de Nantes pour lequel on a pratiqué une encoche à l'arrière du bâtiment construit sur le cours des 50 otages. Voisiner avec ce noble vestige placé sous la protection du service municipal du patrimoine et de l’archéologie serait forcément valorisant pour notre ersatz de mur mexicain. Quoique, quand on voit l’état lamentable dudit vestige…
Et puis, il n’est pas sûr que cette solution ait les faveurs de la mairie. Le déficit de l’îlot Boucherie a valu à Nantes Aménagement les remontrances de la Chambre régionale des comptes. Le mur y était pour quelque chose. Elle n’aimerait sans doute pas, en érigeant un second mur, creuser un second trou financier à côté du premier.
Une autre solution serait de repeindre ce mur en blanc et d’en faire un mur d’expression libre. On placerait ce mur face à la préfecture et, afin de la dissimuler, devant la statue hideuse de De Gaulle.
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