17 juin 2024

Johanna Rolland et le verbiage à Nantes

Non sans une petite erreur au passage, Johanna Rolland cite André Breton dans le supplément local du Point du 13 juin. Oui, André Breton a parlé de Nantes, « peut-être avec Paris la seule ville de France où j’ai l’impression que peut m’arriver quelque chose qui en vaut la peine ». Encore cette tarte à la crème bientôt centenaire ! On note quand même le « peut-être », qui relativise l’enthousiasme de l’écrivain.

Mais  la maire de Nantes a-t-elle seulement lu la suite de la phrase, ce qui arrive à l’écrivain et qui « en vaut la peine » ? La voici : « …le temps de traverser Nantes en automobile et de voir cette femme, une ouvrière, je crois, qu’accompagnait un homme, et qui a levé les yeux : j’aurais dû m’arrêter. » Alors qu’elle cite André Breton « pour parler de la culture à Nantes », le chef à plumes surréaliste semble plutôt sur le registre de la dragounette !

Et quand elle multiplie les restrictions de circulation, Johanna Rolland censure quasiment les écrivains-automobilistes d’aujourd’hui !

Voir article complet sur Nantes Plus :

https://nantesplus.org/le-breton-quadore-johanna-rolland/

Le Breton qu’adore Johanna Rolland


(Diego Rivera, Leon Trotsky et André Breton, photo Flickr, licence CC BY-SA 2.0)

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