Non sans une petite erreur au passage, Johanna Rolland cite André Breton dans le supplément local du Point du 13 juin. Oui, André Breton a parlé de Nantes, « peut-être avec Paris la seule ville de France où j’ai l’impression que peut m’arriver quelque chose qui en vaut la peine ». Encore cette tarte à la crème bientôt centenaire ! On note quand même le « peut-être », qui relativise l’enthousiasme de l’écrivain.
Mais la maire de Nantes a-t-elle seulement lu la
suite de la phrase, ce qui arrive à l’écrivain et qui « en vaut la peine » ?
La voici : « …le temps de traverser Nantes en automobile et de voir cette
femme, une ouvrière, je crois, qu’accompagnait un homme, et qui a levé les yeux :
j’aurais dû m’arrêter. » Alors qu’elle cite André Breton « pour
parler de la culture à Nantes », le chef à plumes surréaliste semble
plutôt sur le registre de la dragounette !
Et quand elle multiplie les restrictions
de circulation, Johanna Rolland censure quasiment les écrivains-automobilistes
d’aujourd’hui !
Voir article
complet sur Nantes Plus :
https://nantesplus.org/le-breton-quadore-johanna-rolland/
Le Breton
qu’adore Johanna Rolland
(Diego Rivera, Leon Trotsky et André Breton, photo Flickr, licence CC BY-SA 2.0)
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