Le 18 juin n’est pas seulement l’anniversaire du jour de 1940 où le général de Gaulle n’a pas dit « la France a perdu une bataille, la France n’a pas perdu la guerre » (même si beaucoup disent l’avoir entendu) et du jour de 1815 où le général Cambronne n’a pas dit « la Garde meurt mais ne se rend pas » (même si on peut le lire sur le socle de sa statue en plein centre de Nantes). C’est aussi l’anniversaire du jour de 2004 où Jean-Marc Ayrault a fait prendre au conseil de Nantes Métropole une décision qu’il aurait mieux fait de ne pas prendre.
Cette décision du 18 juin 2004 était la création des Machines de l’île. Tout citoyen nantais un tant soit peu conformiste se doit de penser du bien des Machines de l’île. Mais le citoyen un tant soit peu objectif voit bien que les promesses d’il y a vingt ans n'ont pas été tenues.Le modèle expressément visé par Jean-Marc Ayrault était le
musée Guggenheim de Bilbao. Personne ne prétendra que Les Machines ont apporté
à Nantes un prestige comparable. Ni même une fréquentation comparable. La plupart des machines annoncées le 18 juin 2004 n’ont pas vu le
jour, sans doute parce qu’elles étaient aussi irréalisables que la dernière d’entre
elles, l’Arbre aux Hérons.
Un cabinet spécialisé avait pourtant prévenu : sur neuf
projets présentés, celui des Machines était le moins bon. Mais selon un autre
cabinet spécialisé on pouvait « raisonnablement tabler sur un équilibre d’exploitation »
dès la première année. Cet équilibre, on le sait, n’a jamais été atteint.
Sans parler des investissements, supportés en direct par Nantes Métropole.
Et pas dans les meilleures conditions : le conseil du
18 juin a aussi décidé de réserver ses commandes à Fançois Delarozière et
Pierre Orefice, sans publicité ni mise en concurrence. Il aurait fallu beaucoup
de vertu pour serrer les prix...
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article complet sur Nantes Plus :
Nantes
Métropole préférera sans doute ne pas fêter le vingtième anniversaire du 18
juin 2004
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