En 2009, les Machines de l’île ont vendu 260.000 billets. « En 2010, on dépassera vraisemblablement ce niveau », a confié Pierre Orefice à Philippe Gambert (Ouest-France du 4 août). Vraisemblablement… Pierre Orefice ne nous avait pas habitués à des adverbes aussi retenus.
Cette modestie n’est « vraisemblablement » pas bon signe. En avril, Pierre Orefice affirmait que la fréquentation du premier trimestre était en hausse de 32,5 % en 2010 par rapport à celle de 2009. À la mi-juin (http://lameformeduneville.blogspot.com/2010/06/du-mou-dans-la-hausse.html), il assurait que la fréquentation était « déjà » en progrès de 20 % depuis le début de l’année, ce qui signalait en réalité une nette inflexion vers le bas.
Aujourd’hui, puisque la saison est à moitié écoulée, les Machines doivent avoir une certaine idée de leur fréquentation estivale. Or, malgré la progression engrangée au premier semestre, l’évolution totale prévue pour 2010 n'est que « vraisemblablement » supérieure à 0 %. L’été 2010 est donc en recul sur l’été 2009.
Si l’éléphant joue toujours à guichets fermés, il semble clair que la Galerie des machines souffre. Difficile à vérifier : depuis quelque temps, l’afficheur lumineux de la billeterie des Machines n'indique plus son niveau de remplissage. Tiens, pourquoi ?
Le manège d’Andréa, en revanche, ne désemplit pas. Merci pour lui.
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