La catapulte à pianos de Royal de Luxe a repris du service samedi cours Saint-Pierre. La manifestation n’a attiré que quelques centaines de spectateurs et de toute évidence le cœur n’y était pas vraiment.
La machine date de plus de quinze ans. Les esprits ont évolué depuis Peplum ou Le Grand répertoire. Aujourd’hui, écrabouiller un piano désaccordé fait moins rire. On se demande plutôt comment le recycler. La Villa Déchets est davantage dans l’air du temps que la catapulte. Peut-être aussi éprouve-t-on plus de respect pour le travail du facteur, des accordeurs, des musiciens qui ont donné à l’instrument le meilleur d’eux-mêmes. Avec les pianos, en somme, c’est Mozart qu’on assassine.
Royal de Luxe a tendance à se répéter. Cela ne prête pas trop à conséquence pour les Géants, qu’on aime toujours revoir. La catapulte d'hier, en revanche, rappelle un peu le sketch de la valise dans Les Bronzés.
...et bientôt, un grand autodafé des vieux livres
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