26 avril 2018

Elon Musk concurrent de Long Ma ? Une affaire de dragons…

Long Ma, le dragon mécanique construit par François Delarozière pour un milliardaire chinois, va-t-il avoir un concurrent américain ?

Tesla, SpaceX, l’Hyperloop et The Boring Company ne suffisent pas à Elon Musk. Après les voitures électriques, les lanceurs spatiaux, les transports à haute vitesse et les tunnels anti-embouteillages, le serial-entrepreneur américano-sud-africain prétend construire… un dragon.

Il l’a dit hier sans y toucher, au détour d’un simple tweet : « Oh btw I’m building a cyborg dragon » (« à propos, je suis en train de construire un dragon robot »). Peu de tweets suscitent autant de réactions : à cette heure, en moins d’une journée, dans les 90.000 retweets, 376.000 j’aime et 14.000 commentaires !

C’est qu’Elon Musk fait généralement ce qu’il dit, aussi fou que cela paraisse. Il avait annoncé l’an dernier son intention de construire un lance-flamme grand public ? L’arme (semi-factice) a été lancée en janvier dernier, à 600 dollars pièce ! Pas sérieux, ce milliardaire ? C’est un habitué de longue date du festival californien Burning Man, après lequel Les Machines de l’île tirent la langue. S’il veut vraiment construire un dragon robot, Long Ma n’aura qu’à aller se rhabiller. Surtout si l’engin est aussi un lance-flamme.

Le pire n’est pas certain. La capsule spatiale créée par Elon Musk pour ses fusées SpaceX en vue d’une expédition vers Mars a pour nom Dragon. Le dragon robot annoncé pourrait bien n’être « que » un engin spatial qui ne disputerait pas à Long Ma le plancher des vaches. Mais avec Elon Musk, on n'est jamais à l'abri d'une surprise...

6 commentaires:

  1. À ce propos qu'avait donné l'action de Royal de Luxe à l'encontre de Coca-Cola pour plagiat ? Avec les Machines Déb' île et Elon Musk, c'est encore David contre Goliath...

    RépondreSupprimer
  2. Le tribunaux ont rejeté la plainte de Royal de Luxe en première instance et en appel, estimant qu'il n'appartenait pas à la justice française de se prononcer sur cette affaire qui concernait une campagne de publicité visible à l'étranger seulement. A l'automne dernier, la cour de cassation a dit que la justice française était tout de même compétente dans la mesure où la campagne était visible sur l'internet. Apparemment, on en est là, c'est-à-dire pas très avancés !

    RépondreSupprimer
  3. N'est pas Elon Musk qui veut.

    Un tweet des machins n’émouvra que quelques aficionados inconditionnels ravis de la crèche.

    Pas exemple, pour le printemps des nèfles ils ont préféré recourir au bon vieux "mailing", en déposant des affichettes dans tous les commerces les plus reculés de la mégapole. Ces "flyers" rendent hommage au regretté Christophe Salengro, compagnon du patron des machines depuis cargo 92. Ceci ne nous rajeunit pas!

    A l'affiche aux nèfles le vendredi 25 mai à 20h30, une certaine Victoria Delarozière, la fille de qui vous savez.

    RépondreSupprimer
  4. Intéressant. Bravo pour le coup d'oeil et merci pour le tuyau.

    RépondreSupprimer
  5. Côté technique, abstenons-nous d'encenser Elon Musk. Le rappel de 123 000 de ses voitures pour un défaut de direction assistée n'est pas très rassurant. Technologie née en 1932 !!!

    Côté économique, ce monsieur risque d'exploser en plein vol : 50 milliards de valorisation boursière pour seulement 12 de chiffre d’affaire et près de 2 de pertes l’an dernier. Encore quelques semaines, quelques mois et les Machines de l'Île seront-elle débarrassée de ce présumé plagieur ?

    RépondreSupprimer
  6. Difficile de citer une marque automobile qui n'ait pas eu à rappeler un grand nombre de voitures ces dernières années (y compris pour des problème de direction assistée chez Volkswagen cette année). Apparemment, le problème de Tesla n'était pas gravissime (corrosion excessive de pièces Bosch sur des modèles d'avant 2016) et n'a provoqué aucun accident.

    La capitalisation boursière de Tesla paraît absurde, sans aucun doute, mais le seul vrai problème est le compte d'exploitation de Tesla. La société compte être bénéficiaire au 2e semestre 2018. Vrai, pas vrai ? On verra bien. En tout état de cause, il ne suffirait pas que la marque automobile Tesla disparaisse pour qu'Elon Musk en fasse autant, car 1) Tesla n'est plus seulement un constructeur automobile mais aussi l'un des principaux constructeurs de batteries mondiaux, 2) l'autre grande société d'Elon Musk, SpaceX se porte très bien à ce jour.

    Enfin, il faut noter que Long Ma n'a rien à voir avec Les Machines de l'île mais uniquement avec La Machine. Il est vrai que la confusion règne entre ces deux structures, comme Médiacités l'a souligné récemment. Quant à la comparaison économique, elle est intéressante : si Les Machines de l'île, systématiquement déficitaires depuis l'origine, n'ont pas elles-mêmes explosé en plein vol depuis longtemps, c'est uniquement parce que les contribuables les subventionnent généreusement d'année en année. Tesla n'a pas cette chance !

    RépondreSupprimer