L’appel à projets « Rendez-moi la ville + facile », on l’a dit, va manquer le rendez-vous de la Semaine européenne de l’Open Data organisée à Nantes du 21 au 25 mai. On peut espérer que la ville aura quand même quelque chose de neuf à annoncer.
L’open data à la nantaise devait inaugurer un changement d’ère pour Nantes puisque Jean-Marc Ayrault y voyait « un événement d’une ampleur comparable à l’apparition de l’alphabet ». Depuis qu’on en parlé ici , le 4 mars dernier, l’entrouverture des données a-t-elle progressé ?
Pas beaucoup. À l’époque, le catalogue des données ouvertes contenait 45 fichiers. Il en compte 51 à présent, dont zéro fichier budgétaire. Le forum ad hoc ouvert par Nantes Métropole le 24 novembre a passé le cap des 300 interventions, soit environ deux par jour en moyenne. On a inventé l’alphabet, mais les conversations restent balbutiantes.
Depuis le 4 mars, Rennes a encore accru son avance sur Nantes avec plus de 130 jeux de données disponibles, sans même multiplier les fichiers des prénoms donnés aux nouveaux-nés (Nantes en compte une dizaine, année par année : de quoi faire du chiffre sans peine). Rennes a aussi mis en ligne plusieurs budgets et propose des formats de fichier plus variés. Montpellier en est à 71 fichiers et la Communauté urbaine de Bordeaux, encore en phase d’expérimentation, à 74.
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