Pour la commémoration de l’exécution des 50 otages, Nantes
avait discrètement supprimé l’un des arbres du mémorial qui leur est consacré,
au Pont-Morand.
Pour le 11 novembre, Nantes est en train de reculer le muret
limitatif du mémorial le long du quai de Versailles. Il faut dire que cet
endroit est l’un des points les plus litigieux des chaussées nantaises. Sur un
espace d’un mètre entre le muret et la ligne n°2 du tramway étaient censés
coexister des foules de piétons dans les deux sens et de nombreux cyclistes
dans le sens sud-nord, sans parler de tous les cyclistes qui passent par là en
sens interdit dans le sens nord-sud. Malcommode et éventuellement dangereux.
Mais voilà : le monument aux 50 otages ne se limite pas
aux sculptures de l'artiste Seiz Breur Jean Mazuet qui en forment le centre.
C’est (c’était…) un ensemble complet développé de chaque côté de ces sculptures
et conçu par l’architecte Marcel Fradin. Alors quoi ? Peut-on à volonté
débiter en tranches ce lieu sacré ? Manifestement, oui, on peut. Déjà, on
l’avait un peu rogné pour faire passer le tramway. On ne fait qu’en grignoter
un peu plus, quitte à détruire la symétrie de l’ensemble.
On sait que les 50 otages étaient en fait 48. Il suffira de
dire qu’on a repris la part des deux otages qui n’existaient pas…
Le panneau de chantier posé par Nantes Métropole parle simplement de "rénover les trottoirs". Sûr qu'ils ne doivent pas être trop fiers!!!!!!!
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