Vite, vite, il ne reste qu’une semaine ! Le 18 juin, on
célébrera le deux centième anniversaire de la bataille de Waterloo. Son héros,
comme chacun sait, est nantais. Il a donné son nom au cours Cambronne. Au
milieu trône sa statue. On imagine que Johanna Rolland viendra la fleurir le
18.
Oui mais voilà, il lui manque quelque chose – à la statue.
Depuis plusieurs mois, le général Cambronne est privé de son épée. Si l’aigle
qu’il serre contre son cœur a été brisée par la mitraille anglaise, l’épée l’a
été par quelque malfaisant local. Et la ville n’a plus beaucoup de temps pour
réparer le dommage.
D'autant plus que le cours va accueillir une des animations burlesques du Voyage... Le site avait échappé jusqu'alors à la vaste entreprise de colonisation foraine qui sévit à Nantes - et bien, c'est fini. Enfin, ça ne fait que commencer : tout Grand Homme honoré se doit d'avoir pour pendant une farce post-moderne bien sentie. Et nul ne doute que pour égailler le bronze austère, nos créatifs sauront faire encore mieux que les étudiants éméchés.
RépondreSupprimerMais, au fait, pourquoi une épée ? alors qu'un outil de chantier aurait tellement mieux répondu à la tractopelle projetée.
Quand le bâtiment va, tout va !