Tout à la fin de sa séance du 8 décembre, au 39e
point de l’ordre du jour, alors que chacun fatigué n’aspirera qu’à rentrer chez
soi, le conseil de Nantes Métropole doit examiner le rapport de la chambre
régionale des comptes sur Le Voyage à Nantes.
Il sera un peu tard alors pour déterminer la promotion
méritée par Jean Blaise. Oui, la promotion. Ce n’est pas la première
fois qu’il croise le chemin de la Chambre. En 2011, elle avait sévèrement
critiqué sa gestion du Lieu Unique. Que croit-on qu’il arriva ? Avant même
que l’encre du rapport ne fût sèche, Jean-Marc Ayrault promut le patron du LU à
la tête d’une structure beaucoup plus importante, Le Voyage à Nantes. Johanna
Rolland ne saurait faire moins que son prédécesseur.
À en croire le dossier publié hier par Presse
Océan, les critiques de la chambre régionale des comptes se concentreraient
sur la construction du Carrousel des mondes marins. Celle-ci date
pourtant d’une époque où Jean Blaise, qui venait d’être épinglé au titre du
Lieu Unique, aurait dû rectifier sa gestion.
Travaux de construction du Carrousel en 2011 |
Insister sur le Carrousel présente quand même un
avantage : c’est de l’histoire ancienne puisque l’attraction des Machines
de l’île a été inaugurée en juillet 2012. Braquer les projecteurs sur un aspect
secondaire des reproches qu’on leur fait est une tactique classique des
personnages et institutions visés par les rapports de la cour des comptes et
des chambres régionales des comptes. Comme les rapports leur sont communiqués
avant publication, il n’est pas difficile d’organiser des « fuites » par l’intermédiaire de journalistes bienveillants. Serait-ce le
cas ici ? Le doute est permis puisqu’il est arrivé à Emmanuel Vautier,
signataire du dossier de Presse Océan, de relayer
les dires de Jean Blaise sans trop de contestation. On verra bien dans
quelques jours, à la publication du rapport d’observations définitives, si le
Carrousel y tient la vedette ou pas.
Déjà, pourtant, certains signes donnent à penser que les
critiques de la Chambre ne se bornent pas là. Par exemple, le Voyage à Nantes a
publié cette année dans la rubrique « Marchés
publics » de son site web des avis de marchés publics portant sur la
réalisation d’œuvres destinées à son opération estivale 2017 (« une
œuvre pour la place Royale à Nantes », « une œuvre pour la place Graslin à Nantes », « une œuvre pour la place du Bouffay à Nantes » et
« une installation ludique », formule cabalistique qui
désignait sans doute le toboggan du château des ducs de Bretagne ‑ tiens, il
n’est donc pas une « œuvre », lui ?). En creux, cela pose
la question de l’absence de marchés publics les cinq années précédentes. Les
sommes en jeu pourraient se chiffrer en millions d’euros.
Le compte rendu du conseil métropolitain du 13 octobre mentionnait que le rapport de la Mission d'Information et d'Evaluation relative à la Société Publique Locale « Le Voyage à Nantes » était joint en annexe.
RépondreSupprimerPas trouvé sur le compte-rendu mais ce n'était que partie remise :
https://www.nantesmetropole.fr/deliberations/co_20171013/24_20171013_CNM_DELA_RAPPORT_FINAL_MIE_AVEC_ANNEXES_VERSION_DEF_06_07_2017.pdf
Voici donc pourquoi la remise des chiffres du VAN était pressée :
"Conformément aux règles en vigueur, ledit rapport sera adressé aux membres du Conseil Métropolitain 15 jours avant la séance du 13 octobre 2017, après avoir été préalablement remis à Mme la Présidente."
Le meilleur reste à venir, on en salive d'avance (à défaut d'en pleurer de dépit pour nos futurs impôts) :
DSP Tourisme
1) Développement de la branche Nantes-Mont Saint Michel
- Positionnement de Nantes comme porte d'entrée du Grand Ouest.
- Vocation à drainer une clientèle étrangère.
- Objectif : ouverture à partir de 2018.
2) Renforcement des projets autour de la gastronomie
- Développer l'attractivité de la destination
- En lien avec le développement de la filière agro-alimentaire
métropolitaine
DSP Machines
Renouvellement de la galerie pour renforcer l'attractivé du site
Adossé au projet de jardin extraordinaire, exposition des prototypes du futur
bestiaire.
- Et en ouvrant la possibilité d'événementiel sur ce champ.
La mission d'information et d'évaluation est en principe sans rapport avec le contrôle de la chambre régionale des comptes. La mission étant composée au prorata des groupes représentés au conseil métropolitain, l'opposition y était très minoritaire. Au surplus, le travail a été fait par les services de Nantes Métropole, dont les capacités d'autocritique ne sont que ce qu'elles sont. Le résultat est donc une masse de paperasses redondantes attestant que telle autorisation a été délivrée à telle date, telle délibération adoptée à telle autre, etc. Aucun intérêt.
RépondreSupprimerDrainer une clientèle étrangère est une noble ambition, mais comme toujours on n'attrape pas des mouches avec du vinaigre : il reste à savoir ce qu'on lui propose. S'il s'agit d'un empilement de gadgets (ce qu'est pour une bonne part l'événement estival du Voyage à Nantes), ça risque de coûter très cher sans nourrir une image durable et solide, ce qui signifie que le travail sera toujours à recommencer. Le thème de la gastronomie est alléchant aussi. Si l'attractivité de la destination est à développer, serait-ce que la Cantine du Voyage n'a pas suffi à sa réputation internationale ?
Enfin, le renouvellement de la Galerie a une signification très concrète : acheter à l'association La Machine encore plus d'installations jamais rentabilisées -- et, sous prétexte de "mutualisation" entre la Galerie et l'Arbre aux Hérons, alléger en apparence le coût du second en imputant une partie des dépenses à la première...
Bien évidemment pas de rapport entre la mission d'information et d'évaluation (malheureusement composé de 174 pages de redite jusqu'à saturation) et le contrôle de la chambre régionale des comptes.
RépondreSupprimerMais deux rapports dans un temps relativement proche c'est de l'inédit.
Cette mission d'information, qu'on aurait souhaité plus véhémente, est le début des manœuvres politiciennes dans l'optique des prochaines élections municipales. Ca devient la seule planche de salut ou le radeau de la Méduse pour les "anciens partis", qui n'existant plus au niveau national, ont encore à perdre au niveau local (mais surtout l'équipe municipale et métropolitaine en place).
Entièrement raccord avec le commentateur précédent (7 décembre 2017 à 11:19). J.Rolland cherche l'issue de secours depuis plusieurs mois en essayant de se démarquer de la politique de son maître et prédécesseur JMA mais la machinerie municipale est encore totalement JMA/PS Hollandiste et le vieux projet 'Hérons' n'est pas enterré,un mauvais signe vestige d'une politique visant à bouffer la Bretagne et en faire la métropole du Grand Ouest, quitte à spolier les autres voisines. Mais coté culturel, aucune idée n'a émergé sauf à dériver les enviés 3 millions de visiteurs du site normand du Mont St Michel. Comme le dit Sven, ce n'est pas avec qq gagdets sans intérêt qu'une clientèle étrangère se précipitera sans un grand étendard qui ne peut être que son histoire ligérienne que qq trouducs pas mûrs essaient d'effacer pour falsifier le passé par exemple en saccageant le stand des vins de Loire pour le faire disparaître, en effaçant la navigation fluviale et maritîme et la construction y afférant dont l'industrie nantaise est dépositaire.
RépondreSupprimerAlors non, le rapport qui prolonge l'échec actuel n'a rien de rassurant ni l'arbre aux Hérons. Nous faire croire que l'avenir, c'est notre passé en arrachant les pages qui gênent ces identitaires aux entournures, faut être un âne pas mûr.
En plus court : faut tout jeter et repartir d'une page blanche.
Il y avait matière pour deux rapports, puisque les deux étaient sur le feu quasi simultanément.
RépondreSupprimerCelui de la Chambre régionale des comptes est à cette adresse :
https://www.ccomptes.fr/fr/publications/societe-publique-locale-le-voyage-nantes-loire-atlantique
Ah bah zut, si on peut plus faire ce qu'on veut.
RépondreSupprimerOeuvre ou pas that's the question!
Quant à la confusion des ouvrages, des missions, de perception d'avantages divers et postes de direction...
"84 Ces prestations ne relèvent pas de la qualification de « travaux » car il ne s’agit ni d’ouvrages de bâtiment ni de génie civil. Par ailleurs, en réponse à l’association La Machine, ces éléments ne constituent pas des oeuvres d’art au sens de l’article 98 A de l’annexe 3 du code général des impôts, mais de biens (et mentionnés comme tels dans la DSP), et trouvent donc bien à s’intégrer dans un marché de fournitures réalisés sur la base de dessins de l’auteur."
"Nonobstant le caractère original de l’opération, la chambre considère que la SPL ne peut invoquer un « processus créatif » pour s’exonérer d’une définition préalable de ses besoins, concomitamment avec la définition d’un budget, et d’une formalisation d’un ou plusieurs contrats écrits dès que le seuil est atteint. Le recours à des marchés, outre le respect de la réglementation, permet d’encadrer les réalisations des différentes créations, et d’en assurer le suivi technique et budgétaire."
"Par ailleurs, les auteurs sont liés à la SPL par un contrat de cession de droits sur la reproduction et la représentation de leurs dessins90.
Des différences de montants versés ont été observées entre les auteurs, du fait que les droits d’auteurs sur les dessins qu’achète la SPL à l’association La Machine au titre des prestations de librairie91 sont reversés directement par cette dernière à M. DELAROZIÈRE.
La chambre rappelle que M. DELAROZIÈRE a concédé ses droits à Nantes Métropole depuis décembre 2004 afin de « reproduire les Dessins ou de les faire reproduire par tout tiers, sur tous supports »92. Ainsi, l’association La Machine ne détient pas l’exclusivité de production des 5 dessins visés.
Le reversement de ces droits par l’association est contraire aux dispositions de la délégation de service public93"
"La chambre constate, en définitive, les liens qui existent entre les différents intervenants : les deux co-contractants des marchés de direction artistique et de cession de droits sont liés à la SPL, l’un par un contrat de travail en tant que directeur du site des Machines de l’Ile, l’autre par le biais du marché du lot 7 de construction du Carrousel, en tant que directeur de l’association La Machine en charge du suivi de ce marché."
"De plus, l’association est l’occupant d’un espace professionnel de 2 770 m², fermé au public, dénommé « l’Atelier »96, espace de fabrication des machines, visible depuis une passerelle en hauteur qui fait partie du parcours de visite de la Galerie des Machines."
"La chambre, sans critiquer le caractère gratuit de cette convention d’occupation, constate l’important retard pris pour la finaliser : alors que l’association occupe les lieux depuis le 6 août 200797, elle a été signée en janvier 2017."
Ca donne envie pour l'arbre!
Oui, étant donné l'avalanche de critiques de la chambre régionale des comptes sur l'opération Carrousel, on se demande quelles dispositions Le Voyage à Nantes va prendre pour sécuriser l'Arbre aux hérons. Entre les bidouillages, les écritures pas tenues, les contrats pas respectés, les factures payées deux fois, on a l'impression d'une boutique à la dérive. Au minimum, quelques têtes devront être changées.
RépondreSupprimerIl en va de même pour le VAN concernant le flou artistique et la Chambre des comptes tient à le préciser de nouveau pour la DSP tourisme :
RépondreSupprimer"Il est précisé que, bien que la SPL utilise le terme d’ « oeuvre », il ne s’agit pas d’oeuvres d’art au sens de l’article 98 A de l’annexe III au code général des impôts, mais de biens (et mentionnés comme tels dans la DSP) qui entrent dans la catégorie des immobilisations corporelles106."
Tout comme l'approximtif demeure la règle de base dans le formalisme contractuel, on s'en fout c'est le con-tribuable qui paye :
- A propos d'Estuaire (eh oui pas de prescription) :
"Dès 2011, la SPL se préoccupe du mode de financement de la maintenance de cette activité. L’entretien des oeuvres est donc régulièrement mentionné dans ses rapports de délégation, mais pas chiffré.
Suivant Nantes Métropole, cela résulte d’un choix politique pour ne pas distinguer d’une part les collectivités en fonction de leur concours au projet110, et d’autre part le coût d’entretien par oeuvre.
En définitive, leur entretien a coûté 197 977 € en moyenne par an sur la période. En réponse, Nantes Métropole indique qu’« une instance chargée de traiter cette question (dont le chiffrage de leur coût d'entretien) » devant associer les services concernés de Nantes Métropole et le Voyage à Nantes doit être mise en place.
Par ailleurs, la chambre constate que la SPL assure l’entretien et la maintenance de ces oeuvres sur le territoire métropolitain, sans disposer pour deux d’entre-elles 111 des conventions d’autorisation d’occupation temporaire du domaine public requises. Elle l’appelle donc à procéder à leur régularisation."
- A propos du VAN :
Le coût individuel des oeuvres, et leurs modalités de réalisation, ne font pas l’objet d’une communication au conseil d’administration. Certaines oeuvres ont notamment été réalisées par l’association La Machine. En revanche, le conseil dispose du coût global, tout comme Nantes Métropole, dans le cadre de comptes rendus financiers semestriels.
L’entretien des 11 oeuvres déjà pérennisées apparaît important eu égard à leur coût de réalisation.
La SPL a transmis les comptes de résultat de cet évènement. Son résultat net est systématiquement positif pour la période sous contrôle, malgré des charges d’exploitation excédant les produits en 2014. Cette année-là, l’affectation d’un résultat exceptionnel de 341 890 €, validée par Nantes Métropole, est venu compenser ce déficit.
- A propos du tourisme (constat d'une stratégie bancale) :
"La SPL se trouve depuis 2011 dans une logique d’extension et de renouvellement de l’offre. L’annualité de son évènement estival « vitrine » illustre cette dynamique.
Sa stratégie de promotion et l’attractivité de la destination en dépendent en partie, et ce notamment tant que la collection permanente d’oeuvres dans l’espace public n’apparaît pas suffisante pour la SPL ou Nantes Métropole pour générer une fréquentation suffisante à elle seule.
C’est pourquoi, le renforcement ou le développement de nouvelles branches est prévu, comme « la mise en valeur de la Loire (la Loire en amont), le vélotourisme (à la fois en milieu urbain et périurbain), le Mont-Saint-Michel ».
Évoquée dans l’une de ses réponses, « la construction d’un 3ème élément des Machines de l’Île », l’Arbre aux Hérons, devrait à moyen terme participer à l’attractivité du territoire.
Par ailleurs, la problématique de l’itinérance a été identifiée. Nantes se situe à l’extrémité d’un parcours touristique Bretagne-Mont St Michel. Cet axe est en cours de développement par la SPL. Elle travaille à se positionner en tant que porte d’entrée de ce parcours, en collaboration avec le CRT Bretagne, la métropole de Rennes et Nantes Métropole. Ainsi, elle a adhéré au comité régional du tourisme de Bretagne en 2016."
A propos des "chiffres" d'affluence record :
RépondreSupprimer"Pour en rendre compte, et apprécier l’évolution de la fréquentation touristique, elle s’appuie sur la production de données par quatre acteurs : Nantes Métropole, l’Insee, un cabinet privé puis l’agence d’études urbaines de la région nantaise (AURAN) et le cabinet Deloitte. Le suivi de ces données est mensuel.
Prises individuellement, les sources produites par chaque acteur sont insuffisantes car incomplètes. La multiplication des sources est donc nécessaire, la SPL s’assurant ainsi une connaissance et un suivi fins. Un tableau en annexe récapitule l’ensemble des indicateurs produits, les avantages et les limites de chacun117"
"En dehors de la fréquentation globale, la SPL suit l’évolution du nombre de visiteurs accueillis dans ses bureaux. Compte-tenu de l’évolution des méthodes et des périmètres retenus, les données disponibles sont parfois manquantes ou divergentes.
En réponse aux observations provisoires de la chambre, Nantes Métropole indique qu’elle « entend pour l'avenir se pencher sur ce sujet […] dans une démarche de consolidation et de pérennité des méthodes de comptage »."
On dirait que le rapport a été écrit par plusieurs personnes, les unes fouillant dans le détail, d'autres davantage prêtes à accepter des affirmations non validées, pourvu que ça permette de dire : "on a posé la question et on a eu une réponse". Même si l'enquête n'a pas été suffisamment poussée dans certaines direction, le bilan reste absolument consternant. On voit mal comment Johanna Rolland pourrait ne pas sanctionner.
RépondreSupprimerMme Rolland n'a plus qu'à nous gratifier d'un énième appel d'offres.
RépondreSupprimerPour le choix de l'agence de com' qui sera chargée d'orienter le débat d'un panel de citoyens, composés à 95 % d'agents métropolitains, pour un livrable co-construit de propositions pour légitimer les orientations en matière de tourisme à Nantes.
Toute analogie avec le "grand" débat Loire ne serait pas complètement fortuite.
C'est bien ce dernier qui légitime le doublement du pont de la Duchesse Anne et non des choix pour le moins discutables en matière d'aménagement urbain.
Plus c'est gros...
Bonjour
RépondreSupprimerEn 2012 constatant l'absence de projet touristique sur la Sèvre nantaise et récent propriétaire de "Gratitude"'une belle vedette anglaise de 1936, l'une de celle qu'on peut admirer dans le film "Dunkerque" de Christopher Nolan, je mettais en place une prestation de découverte du vignoble nantais depuis la rivière, en partenariat avec un domaine viticole, idéalement situé à la confluence de la Maine et la Sèvre. Création d'entreprise, homologation et adaptation du bateau, puis mon engagement pour l'économie locale, notamment la viticulture me valait d'être accepté en 2014 dans le label "vignoble et découverte" créé par "Atout France" agence de développement touristique de l'état, reconu par l’important office de tourisme du vignoble et l'agence de développement touristique du département.
Par ailleurs je ne manque aucune des conférences de l'"université sur lie" ou du musée du vignoble du Pallet, soucieux de faire de mes prestation des moments de plaisir mais aussi de découverte et de Culture.
A l'arrivée du "Voyage à Nantes" sur le vignoble en 2015, qui valorisait certains sites l'été avec des "food trucks" j'ai été contacté pour que ma prestation contribue à ce projet, ce que j'acceptais volontiers et assurait sans problème en 2015 et 2016. Quelle ne fut pas ma surprise en février d'être convoqué en urgence par les agents du VAN pour me voir signifier que cette prestation m'était retirée au profit d'un tout nouveau bateau nantais, sous des prétextes invraisemblables, le plus ridicule étant que je n'utilisais pas les pontons installés à grand prix par le VAN, alors que j'utilise les installations portuaires du XVIII ème siècle parfaitement adaptées à mon bateau, et que ces pontons, sont interdits, par écrits sur place, aux bateaux de plus de 7,50 m, alors que mon bateau en fait 10...
RépondreSupprimerDevant mes protestations devant cette concurrence déloyale introduite par un organisme semi public financé par nos impôts, on me proposait malgré tout des prestations le week end, ce qui démontrait assez qu'il fallait faire de la place à ce nouveau venu, qui s'avérait effectivement être le fils d'un notable socialiste de Nantes Métroplole, bénéficiant d'autres avantage comme une place très convoitée sur l'Erdre devant la sortie de la Gare sud.
Devant autant de mauvaise foi et un tel arbitraire, j'ai aussitôt saisi une avocate spécialiste en "parasitisme commercial" la réponse du VAN à ses arguments a été proprement diffamatoire, puisque je me voyait entre autre mesures de rétorsions, accusé d'avoir chargé 18 passagers au lieu des 12 autorisés mettant ainsi en cause mon professionnalisme alors que la simple vue de mon bateau décourage ce genre d'argument.
J'ajoute que je suis professionnel nantais dans le nautisme depuis 1994 et que la Ville de Nantes a été mon plus gros client à travers sa base municipale de la Jonnelière qui possède 11 bateaux voile aviron que je lui ai fourni pour l'initiation des scolaires, enfin que je suis depuis la création de l’association "Canaux de Bretagne" en 2010 son vice président pour la Loire Atlantique, travaillant à fédérer mes collègues pour rendre viable une économie touristique autour des voies navigables bretonnes. En effet la rentabilisation d'activités fluviales est problématique et ne peut être assurée sans la bienveillance et le soutien des autorités touristiques locale, ce qui est démontré par le bateau similaire et du même nom qui a juste précédé mon concurrent et qui n'a pu tenir deux années d'activité, ce qui ne justifie en rien ce type de "soutien" offert par le VAN, qui déshabille Pierre pour habiller Paul, moi même maintenant cette activité complémentaire et saisonnière plus pour le plaisir que j'en retire que le profit très limité d'une telle activité, visant au moins à couvrir les frais directs.
Ma déconvenue, évidement anecdotique et "bassement triviale" par rapport au budget et projets colossaux du VAN, "de La Rochelle au Mont Saint Michel", auquel comme hébergeur touristique j'ai pu être favorable, interroge la gouvernance politique et démocratique de cet organisme "en roue libre", le manque aussi de transparence bien souligné par ce blog, alors même que le tourisme pourrait être un important levier de développement social, de rééquilibrage des territoires, de promotion culturelle pour tous dans une perspective d'éducation populaire, un enjeu culturel et social à soumettre au débat démocratique quand les sollicitations nombreuses que je reçois du VAN ne sont que des coups d'auto-encensoir, sans possibilité de débat, sans propositions pédagogiques, sans reconnaissance que "la forme d'une ville" c'est d'abord ses habitants, avec leur génie propre qui la façonne, et pas seulement les badauds ébaudis des statistiques sincères ou bidonnées, ce que j'essaye de promouvoir à ma petite échelle avec mon petit bateau de 12 passagers sur cette petite rivière du grand vignoble de la Ville que j'ai choisi, démarche que j'entend voir reconnaître et respecter...
Vous serez tous les bienvenus sur la Vedette "Gratitude"!
Prestation houleuse de Monsieur Blaise mercredi soir à Gorges dans le cadre de "l'université sur lie" du pays d'art et d'histoire venu présenter sa vie son oeuvre, avec tous ces "grands artistes" connus de lui même et par lesquels il a pu éviter le naufrage international de Nantes, avant qu'il ne sauve bientôt toute la basse Bretagne jusqu'au Mont Saint Michel en "réveillant tous ces vieux pays endormis" enfin ouverts à la "modernité"...
RépondreSupprimerDeux de ses artefacts étaient présentés à des habitants peu convaincus. Manque de concertation manifeste, un collectif s'est constitué pour empêcher la défiguration du site du Liveau par un imposant pont transbordeur en bois, avec une passerelle sans utilité pratique mais écrasant de sa masse le site d'un moulin à papier pédagogique et un séchoir italianisant magnifiquement rénovés par une association de passionnés dans un site ravissant, où le séchoir impose d'évidence de garder la vedette.
https://actu.fr/pays-de-la-loire/gorges_44064/le-conseil-municipal-dit-oui-pont-transbordeur_9321690.html