Le musée Stibbert de Florence a extrait de ses collections de quoi faire une belle exposition sur l’armement des chevaliers médiévaux – cuirasses, heaumes, épées, etc. Il l'a envoyée en tournée à travers le monde pour se faire connaître. Après les États-Unis et le Canada, elle est visible au château des ducs de Bretagne à Nantes jusqu’au 20 avril.
Le château a tenu à lui ajouter son grain de sel en l’élargissant
à de « nouveaux thèmes, comme la chevalerie française et bretonne, la
place des femmes dans cet univers masculin et le mythe du chevalier dans les
arts, la littérature, le cinéma aux 19e et 20e siècles ». Bien entendu, il
n’a pas d’objets aussi impressionnants que ceux du Stibbert à montrer pour
illustrer ces « nouveaux thèmes » : hormis des enluminures et
des affiches de cinéma, ses ajouts sont surtout des textes à vocation
didactique.
D’une exposition homogène, il a ainsi fait une exposition disparate. À ratisser plus large, il ratisse moins droit. Il suffit de regarder les enfants : ils s’émerveillent devant les cuirasses et baillent devant les tartines de texte. Des explications qui auraient pu les intéresser dans d’autres circonstances les rebutent parce qu’elles dérangent l’admiration qu’ils portent aux objets, et peut-être l’imagination qu’ils leur inspirent.
On a ainsi introduit dans l’exposition Godefroi de Bouillon,
Bertrand du Gesclin, Jeanne d’Arc et d’autres, fort bien. On a juste oublié le
chevalier nantais Tirant le Blanc. Son nom a pourtant été donné à une petite
place de Nantes, tout à côté du château des ducs, lors de la première édition
des Allumées. C’est dire quelles traces celle-ci a laissé dans les mémoires…
Voir
article complet sur Nantes Plus :
https://nantesplus.org/chevaliers/
Chevaliers au château de Nantes : des armures venues d’Italie et un oubli
bien local
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