Dons, vous avez dit « dons » ? Voilà ce qui fâche ! Voilà le point faible ! La « messagère de l’amour », une fois rejetée par l’Église, intéresse la justice qui ouvre une enquête pour escroquerie. Il n’y a sans doute pas grand chose à gratter puisque Marie-Pierre n’est finalement poursuivie que pour « recel de bien obtenu à l’aide d’un abus de confiance ». Sur les sommes reçues des fidèles, 29.000 euros auraient servi à rénover sa maison. Pas le hold-up du siècle, mais après tout, Al Capone est bien tombé pour fraude fiscale…
Et puis, Le Voyage à Nantes ne s'est pas rangé sous le signe de la croix mais sous celui de la banane. |
Un brave homme nettement allumé prétend faire de la culture avec un mur d’escalade, quelques crêpes et de grandes déclamations. Les gogos accourent et s’extasient. L’argent coule à flots. C’est magnifique.
Mais n'allons pas comparer. Le financement du Voyage à Nantes ne doit rien à la générosité d'un public crédule : il est pris d’autorité dans la poche des contribuables. Et de toutes façons, l’affaire de Marie-Pierre a fait flop : le tribunal correctionnel de Nantes vient de relaxer la messagère de l’amour.
Ce parallèlisme jubilatoire illumine l'extase nantaise qui s'érige en modèle, puisque Lille devrait rejoindre un projet commun avec le Palais de Tokyo, comme pivot. Non, rien de politique, juste un modèle de développement touristico-culturel.
RépondreSupprimerLa Sainte Trinité culturelle.
Il y a dans le tourisme trois hypostases et une seule culture : Jean Blaise, Didier Fusillier, Jean de Loisy.
Votre talent exégétique m'épatera toujours...
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