29 juillet 2012

L’Hôtel de la Duchesse Anne périt à petit feu


Il n’y a guère que huit ans que l’Hôtel de la Duchesse Anne a brûlé et présente sa façade ravagée face au château. Et dix mois que Jean-Marc Ayrault a donné un (petit) coup de poing sur la table en envoyant une lettre aux propriétaires « pour leur demander de bouger »* (on espère qu’il se fera mieux entendre de PSA Peugeot Citroën).

Voici plus de trois mois et demi, Rachel Bocher, adjointe au maire, annonçait sur les antennes de TéléNantes une prochaine « sortie de crise » (huit ans de crise ; on imagine PSA Peugeot Citroën en 2020 si rien ne bouge).

Alors, ça vient ? Il vaudrait mieux, et vite, car si les façades de l’hôtel serrent le cœur, l’envers est pire que l’endroit, à en juger par l’étonnant reportage photo de Louis-Benoît Greffe publié voici peu par le Floc’hington Post.
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* Cedric Blondeel et Marc Dejean, entretien avec Jean-Marc Ayrault, Presse Océan du 28 septembre 2012.

6 commentaires:

  1. On préfère peindre des œufs au plat sur le toit des immeubles à Nantes...

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  2. Ah ! qu'on en peigne donc sur le toit de l'hôtel de la Duchesse Anne : cela prouverait au moins qu'il est hors d'eau.

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  3. Il suffirait de lancer une procédure de péril mais...
    Voir lien :
    http://vosdroits.service-public.fr/F16104.xhtml

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  4. Rester à espérer que la maison France tout entière n'est pas dans le même état.

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  5. @ Anonyme : procèdure de péril= démolition !

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  6. La démolition n'est ordonnée par le maire que dans les cas extrêmes. Article 511-1 du Code de l'habitation et de la construction : "Le maire peut prescrire la réparation ou la démolition". Article 511-2 : "Le maire [...] met le propriétaire de l'immeuble menaçant ruine [...] en demeure de faire dans un délai déterminé, selon le cas, les réparations nécessaires pour mettre fin durablement au péril ou les travaux de démolition". En l'occurrence, l'inaction du maire depuis des années laisse pantois : on imagine l'effondrement de la façade sur un chronobus bondé...

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