La Folle Journée a proposé quelques occasions d’écouter les œuvres du compositeur Paul Ladmirault. Ceux qui les ont loupées bénéficieront de sessions de rattrapage à Nantes, ce 17 novembre à 16h00 à Sainte-Croix et le 24 novembre à 16h00 à Notre-Dame-de-Bon-Port.
Musicien brillant dès l’enfance, Paul Ladmirault (1877-1944)
a délibérément renoncé à une carrière parisienne pour enseigner la musique au
conservatoire de Nantes, sa ville natale. Il est l’auteur d’une œuvre considérable,
connue notamment dans le monde anglo-saxon pour ses références arthuriennes. La
municipalité nantaise a donné son nom à une place importante du centre de
Nantes en 1950.
Et la municipalité d’aujourd’hui ? Elle sait qu’il existe une place Paul-Émile Ladmirault, c’est à peu près tout. Elle multiplie les hommages envers un génie qui a quitté Nantes pour écrire à Amiens mais ignore un génie qui est revenu à Nantes pour y composer.
On a peine à croire à un tel niveau d’inculture. Et en effet, cet ostracisme pourrait avoir aussi
une raison politique. Pour Paul Ladmirault, Nantes était bretonne, naturellement.
Membre des Seizh Breur, le grand mouvement artistique breton de l’entre-deux-guerres,
il ne dissimulait pas un sentiment indépendantiste. Ce qui n’a pas de
conséquence sur une œuvre musicale ? Tiens, écoutez-le donc !
Voir
article complet sur Nantes Plus :
https://nantesplus.org/pourquoi-les-maires-de-nantes-ignorent-ils-paul-ladmirault-au-21e-siecle/
Pourquoi
les maires de Nantes ignorent-ils Paul Ladmirault au 21e siècle ?
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