17 novembre 2024

Pour écouter Paul Ladmirault, compositeur nantais aujourd’hui dédaigné par la Ville de Nantes

La Folle Journée a proposé quelques occasions d’écouter les œuvres du compositeur Paul Ladmirault. Ceux qui les ont loupées bénéficieront de sessions de rattrapage à Nantes, ce 17 novembre à 16h00 à Sainte-Croix et le 24 novembre à 16h00 à Notre-Dame-de-Bon-Port.

Musicien brillant dès l’enfance, Paul Ladmirault (1877-1944) a délibérément renoncé à une carrière parisienne pour enseigner la musique au conservatoire de Nantes, sa ville natale. Il est l’auteur d’une œuvre considérable, connue notamment dans le monde anglo-saxon pour ses références arthuriennes. La municipalité nantaise a donné son nom à une place importante du centre de Nantes en 1950.


Et la municipalité d’aujourd’hui ? Elle sait qu’il existe une place Paul-Émile Ladmirault, c’est à peu près tout. Elle multiplie les hommages envers un génie qui a quitté Nantes pour écrire à Amiens mais ignore un génie qui est revenu à Nantes pour y composer.

On a peine à croire à un tel niveau d’inculture. Et  en effet, cet ostracisme pourrait avoir aussi une raison politique. Pour Paul Ladmirault, Nantes était bretonne, naturellement. Membre des Seizh Breur, le grand mouvement artistique breton de l’entre-deux-guerres, il ne dissimulait pas un sentiment indépendantiste. Ce qui n’a pas de conséquence sur une œuvre musicale ? Tiens, écoutez-le donc !

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https://nantesplus.org/pourquoi-les-maires-de-nantes-ignorent-ils-paul-ladmirault-au-21e-siecle/

Pourquoi les maires de Nantes ignorent-ils Paul Ladmirault au 21e siècle ?

05 novembre 2024

En matière de théâtre, Nantes ne mélange pas la ville et la banlieue

La Ville de Nantes aligne un élu adjoint à la culture, un conseiller municipal délégué au spectacle vivant, une directrice générale adjointe Culture et arts dans la ville, une directrice de l’accompagnement des projets et des réseaux artistiques et une chargée de mission Théâtre et livre. Elle connaît donc bien les milieux du théâtre, pensera-t-on. D’ailleurs, elle lui verse des subventions considérables et ne le fait sûrement pas au petit bonheur la chance, n’est-ce pas ?

Eh bien, ce n’est pas si sûr. Le théâtre n’est cité, juste cité, qu’une seule fois dans les 116 pages du Rapport d’activité 2023 de la Ville de Nantes. Et celle-ci, apprend-on avec stupeur, a besoin d’un prestataire pour réaliser « un diagnostic théâtre sur la Ville de Nantes ».

L’étonnement grandit quand on constate que cet énoncé est à prendre au pied de la lettre : le diagnostic porte bel et bien sur « l’écosystème du théâtre à Nantes », à l’exclusion de ce qui se passe dans les communes périphériques : adieu Piano’cktail, Soufflerie, Capellia, etc. Comme si leurs activités théâtrales ne retentissaient pas du tout sur un microcosme nantais bien calfeutré et renfermé sur lui-même. 

Ce qui se conçoit mal s’énonce malaisément : pour trouver son diagnostiqueur, la Ville de Nantes a publié non pas un avis de marché mais deux ! Entre le premier et le deuxième, la procédure ouverte s’est transformée en procédure non concurrentielle, qui permettra de choisir un fournisseur plus librement. Le site des avis de marchés électroniques de la ville a fait mine de rien : le deuxième avis a été discrètement substitué au premier, si bien qu’un avis daté du 30 octobre paraît avoir été publié le… 28 octobre. Il faut consulter le BOAMP pour constater le subterfuge.

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Au-delà des limites de la commune de Nantes, votre billet de théâtre n’est plus valable

01 novembre 2024

La malédiction de Thomas Dobrée pèse-t-elle sur le musée Dobrée ?

En temps de Halloween, la question s’impose : la malédiction a-t-elle cessé de poursuivre le musée Dobrée ? Il vient de rouvrir avec succès, ce qui ne garantit pas l’avenir. « Ann Dianaf a rog ac'hanoun » (l’inconnu me dévore), dit la devise tragique inscrite au fronton du manoir Dobrée.

Thomas Dobrée (1810-1895) a légué sa propriété et ses vastes collections au département de Loire-Inférieure, qui les a acceptées, et avec elles quelques conditions très raisonnables. Certaines d’entre elles ne sont plus respectées. Le fantôme de Dobrée se vengerait-il ?

Le musée départemental Dobrée a subi ces dernières années toute une série d’avanies. La plus spectaculaire date de 2018. Fermé depuis huit ans, ce musée qui avait conservé son personnel et n’avait presque rien d’autre à faire que de conserver ses collections s’est quand même fait voler le reliquaire d’Anne de Bretagne ! Le trésor a été retrouvé avant d’être fondu, grâce à la police et à la protection de sainte Anne, sans doute, mais pas du tout grâce au musée.


Cet épisode spectaculaire a un peu occulté les déconvenues immobilières du département. Toute une série de projets de rénovation du musée ont été avancés depuis les années 1990. Quand un conseil départemental de gauche est élu en 2004, il met à la poubelle celui qui vient d’être mis au point par la droite. Après six ans de tergiversations, il retient un projet de Dominique Perrault, architecte à la mode encensé par Jean-Marc Ayrault. Un projet tellement parfait que le permis de construire, attaqué par Nantes Patrimoine, est annulé en 2012 à cause de plusieurs irrégularités. Il faudra encore douze ans pour inaugurer un musée rénové !

Au passage, le projet Perrault imposait la destruction du bâtiment Voltaire construit par le département dans les années 1970. À cause de malfaçons, il était jugé irrécupérable. Résultat : il est encore là. L’erreur de diagnostic aurait pu coûter très cher ! Malgré l’économie réalisée, la rénovation a quand même coûté deux fois plus cher que le département ne l’avait prévu en 2010.

La valse des conservateurs

Plusieurs conservateurs ont été pris dans la tourmente. En 2010, le département limoge le très respecté Jacques Santrot, conservateur du musée depuis 1985. Il lui faut plusieurs mois pour désigner un remplaçant… qui se défile au dernier moment devant l’état du projet. Il faut encore plus de temps pour trouver un remplaçant du remplaçant, qui ne reste que sept mois. On nomme alors une directrice par intérim, puis une autre, qui sera finalement titularisée.

Un musée tout beau, tout rénové, une directrice stable… Dobrée serait-il sorti de sa séquence maudite ? Pas sûr du tout. La chambre régionale des comptes a publié voici quelques jours un rapport d’observations définitives (ROD) sur le département de Loire-Atlantique qui dénonce « un cumul d’anomalies sur un lot du musée Dobrée ». La routine, quoi.

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Spécial Halloween : la malédiction mystérieuse
du musée Dobrée

23 octobre 2024

Quatre ans de rab’ pour les squatteurs de la prairie de Mauves

Comme on sait, Nantes Métropole veut assurer la « Résorption des bidonvilles de la Prairie de Mauves au titre de la mise en oeuvre du projet de Pôle d’Écologie Urbaine (P.E.U.) ». Pour 700 personnes concernées, le prestataire chargé de faire déguerpir les squatteurs en quatre ans, l’association Coallia, sera rémunéré par« un montant de base de 12 694 729 € HT/an et dans la limite d’un plafond maximum sur les 4 années de 80 M€ HT ».

« La stratégie métropolitaine de résorption des bidonvilles (…) prend appui sur des volets d'action alliant humanité et fermeté », précise Nantes Métropole. Ces 80 millions d’euros maxi ne concernent que le volet humanité. « Au terme de la démarche, évacuation définitive du site en cas de maintien d’occupants » ‑ volet fermeté non chiffré à ce jour. Ce « au terme de la démarche » contient un message subliminal pour les squatteurs de la prairie de Mauves : inutile de se précipiter, vous êtes tranquilles pour quatre ans.


Ceux qui accepteront néanmoins de bouger pourront s’installer sur six terrains « d’insertion » et « de stabilisation » gérés par un ou deux autres prestataires moyennant un budget prévu de 14.999.999 euros sur quatre ans. Mais avant ce stade de la gestion, il faudra bien entendu créer et aménager ces terrains, pour un budget à définir.

Et au bout de ces quatre ans, quoi ? Nantes Métropole qualifie sa démarche de « stabilisation transitoire » (sic). Les squatteurs réinstallés sur ces terrains institutionnalisés bénéficieront d’un « suivi adapté pour accéder ensuite à un logement social ». Qui reste à construire (et à financer), bien entendu.

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Nantes Métropole invente la « stabilisation transitoire » pour les ménages déménagés des bidonvilles

19 septembre 2024

Le tramway écrase la mémoire…

Le monument aux Cinquante otages, à Nantes, n’a été inscrit parmi les monuments historiques que par un arrêté du 10 mai 2017. Avant cette date, il avait subi deux outrages municipaux : en 2014 et surtout en 1993, il a été rogné dans sa partie nord-ouest, côté quai de Versailles, pour faciliter le passage du tramway.

À présent, c’est clair, il est bien protégé « y compris ses murs de soutènement et emmarchements ». Le préfet a même pris soin d’annexer à son arrêté un plan où un trait rouge précise le périmètre protégé.

Ce qui permet de constater sans le moindre doute que le monument a quand même été raboté une fois de plus cet été, au cours de la réfection des voies de tram. On en a découpé un petit bout pour dresser un nouveau poteau. Au moment de fêter le 80e anniversaire de la libération de Nantes, cette amputation subreptice n’est pas du meilleur goût.

Avant 2024 : pas toujours respecté

Aujourd'hui : un peu écorné

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La Semitan grignote à nouveau le monument aux Cinquante Otages

17 septembre 2024

Le Nuage de Saint-Sébastien-sur-Loire fait craindre un orage à Nantes

 La mairie de Saint-Sébastien-sur-Loire a annoncé son intention de porter plainte pour usurpation d’identité : quelqu’un s’est fait passer pour l’un de ses agents afin de signaler à la presse que la mairie a été perquisitionnée voici quelques jours. La police enquête en effet sur les conditions dans lesquelles la commune, Joël Guerriau étant maire, a construit une guinguette bleue, la Station Nuage, sur l’île Forget. « La procédure suivie était irrégulière » a affirmé la chambre régionale des comptes dans un rapport de 2022. La mécanique était lancée, lente mais inexorable.

Où s’arrêtera-t-elle ? Sans doute pas à la plainte pour usurpation d’identité, qui ne fait que rajouter un peu de brouillard au Nuage. La Chambre reproche à Saint-Sébastien d’avoir passé un marché en invoquant abusivement l’article R2122-3 du code de la commande publique, qui permet de déroger au droit commun pour les achats d’œuvres d’art. Ce marché-ci ne porte que sur 167.000 euros. Mais la commune a agi en accord avec Le Voyage à Nantes. Or Le Voyage à Nantes est coutumier de cette dérogation. Et Nantes Métropole aussi. Là, c’est de millions d’euros qu’il est question, notamment pour les  dépenses liées à l’Arbre aux Hérons.


L’affaire pourrait donc avoir des retombées plus vastes. Avec un présumé innocent tout désigné : Fabrice Roussel, tout nouveau député de Loire-Atlantique, qui a signé bon nombre des contrats en cause comme président du Voyage à Nantes ou comme premier vice-président de Nantes Métropole.

Il devait bien s’en douter, que l’Arbre aux Hérons était un truc à avoir des problèmes. En 2020, Nantes Métropole a conclu un contrat avec un cabinet d’avocats parisien pour la conseiller dans les affaires relatives au projet. Montant : 80.000 euros, quand même… Or ce budget prévu pour quatre ans a été consommé en deux ans seulement, et un nouveau contrat a été passé pour 200.000 euros au printemps 2022. Fabrice Roussel avait été informé fin décembre 2021 des critiques adressées par la chambre régionale des comptes à Saint-Sébastien-sur-Loire. En juillet 2022, la Chambre a publié son rapport définitif. Et en septembre 2022, Fabrice Roussel et Johanna Rolland ont annoncé l’abandon de l’Arbre aux Hérons, de manière précipitée et en invoquant une raison peu plausible. La météo juridique n’est pas au beau fixe.

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Un gros nuage sur Le Voyage à Nantes et sur un député de Loire-Atlantique

 

12 septembre 2024

Les Machines de l’île privées de balai ?


Le Voyage à Nantes a dû publier trois avis de marché successifs, le 30 mai, le 12 juin et le 4 septembre, plus un avis de résultat négatif (…provisoirement), pour rechercher un prestataire chargé de faire le ménage aux Machines de l’île ! Le travail est-il si compliqué ? Non, ce qui est compliqué pour Le Voyage à Nantes, c’est de se relire. Mais le ballet des manches de lustrine a pris du temps, si bien que le contrat de nettoyage qui devait prendre la suite du précédent au 1er octobre ne commencera que le 13 décembre. Les Machines de l’île vont-elles rester sales pendant deux mois et demi ?

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Du cafouillage dans le nettoyage au Voyage à Nantes

08 septembre 2024

La Cantine du Voyage, cinq identités graphiques, une seule réputation culinaire

On s’étonne un peu, vu la réputation culinaire de La Cantine du Voyage, que Le Voyage à Nantes s’obstine à en revendiquer la paternité. « En onze saisons, La Cantine du Voyage a su évoluer et se renouveler avec notamment 5 identités graphiques au fil des années », proclame-t-il. Est-ce un argument convaincant, de la part d’un restaurant, que de refaire sa devanture tous les deux ans ?

Quant à l’assiette, Le Voyage à Nantes se contente de signaler : « nouvelle proposition de restauration depuis 2022 ». Bon, il n’y a donc pas que la devanture, la carte aussi a changé… La Cantine du Voyage précise : « un nouveau plat phare, populaire et ludo-culinaire ». Du Jules Verne dans l’assiette ? Non, le nouveau plat phare, c’est… la brochette !

La Cantine du Voyage en 2014

L’établissement a bien tenté de se repositionner en ponctuant la saison 2024 de trois dîners « Cantine Cocktail Club » en association avec des bars à cocktail nantais, lourdement promus sur TikTok. Le troisième et dernier aura lieu le 16 septembre ; parmi les 240 convives théoriques des deux premiers, personne ne semble s’être soucié de donner son avis en ligne. Mais pivoter
vers un public branché risque d’être insuffisant pour redresser une réputation. Que Le Voyage à Nantes, qui se targue pourtant de « promotion culinaire », n’a pas été capable d’entretenir.

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La Cantine du voyage : douze ans de déroute culinaire parrainée par Le Voyage à Nantes

05 septembre 2024

Royal de Luxe : le vrai coût du Bull Machin est un spectacle à lui tout seul

Comment connaître les dates des prochains spectacles de Royal de Luxe ? « Nous vous invitons à consulter régulièrement la page « Actualités » de notre site internet », répond la compagnie sur son site web. « Dès qu’une date est officiellement annoncée, elle figure sur cette page. » On a fait le test : la dernière « actualité » date du 21 septembre dernier.  Durablement épuisé, sans doute, par Le Bull Machin de Monsieur Bourgogne, représenté à Nantes en septembre 2023, Royal de Luxe n’a pas fait grand-chose depuis un an et ne prévoit apparemment pas d’en faire davantage dans les prochains mois.

Mais pas de souci puisque Royal de Luxe a en caisse de quoi vivre pendant des années sans rien faire : 846.418 euros au 31 décembre 2023. Ses comptes 2023 valent aussi le coup d’œil pour d’autres raisons. Le Bull Machin de Villeurbanne y est traité comme un investissement, selon des modalités précisées par une convention du 7 avril 2023 avec Nantes Métropole.


Cet investissement se compose d’une part du Bull Machin, l’une des deux machines sur lesquelles reposait le spectacle, pour 1.336.350 euros H.T., d’autre part de divers postes  en partie immatériels : « préparation artistique en amont du spectacle », « création de nouvelles images », « entretien et réparation des engins et machines de spectacle », « répétitions nouvelles images » ainsi qu’une mystérieuse « fiche technique » valorisée quand même 260.000 euros H.T. à elle seule sur un total de 1.270.000 euros. Ce total colossal, quelque chose comme 75 années de SMIC, est aussi le montant de la « subvention d’investissement » votée par Nantes Métropole, en plus des 538.580 euros rémunérant les trois jours de présentation du spectacle.

En bonne logique cet « investissement » est comptabilisé au bilan de Royal de Luxe comme une immobilisation. Les dépenses, assez énormes, destinées à trois jours de spectacle nantais en septembre 2023 vont ainsi être amorties sur dix ans, jusqu’en 2032 ! Royal de Luxe n’a peut-être plus d’imagination pour les spectacles, mais il lui en reste pour la comptabilité.

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Royal de Luxe a investi massivement en 2023 aux frais de Nantes Métropole

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03 septembre 2024

Johanna Rolland augmente encore la taxe foncière ; c’est qu’elle a besoin d’argent

Il y a des avis politico-subjectifs sur la municipalité nantaise. Et il y en a de plus objectifs, à base de chiffres. Pour ce petit appartement nantais, la taxe foncière 2024 s’élève à 1226 euros. Elle était de 712 euros en 2008, 860 euros en 2012 et 882 euros en 2015. Jean-Marc Ayrault l’avait fortement augmentée. Johanna Rolland a continué à  taper sur le même clou. Elle tond les propriétaires, pas forcément plus fortunés que des locataires.

Mais ces taxes qui pèsent sur un gros tiers des Nantais, c’est pour le bien de 100 % d’entre nous, n’est-ce pas ? Sans doute. D’ailleurs, si la taxe foncière galope, les dépenses municipo-communautaires en font autant. À juste titre ? Eh bien, à regarder les achats extérieurs, on est tenté de retomber dans les avis politico-subjectifs.

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Taxe foncière à Nantes : une augmentation deuxfois plus rapide que l’inflation, mais pour payer quoi ?